
On appelle “macro” une suite de touches préenregistrées.
Les six touches de G1 à G6 sur la gauche sont dédiées à de telles actions. Pour enregistrer une macro, on appuie quelques secondes sur le bouton M en haut du clavier, ce qui a pour effet de faire clignoter lentement la petite diode qui se trouve un peu sur la droite. C’est le signe qu’on peut commencer à saisir la suite des touches voulues. Une fois la saisie terminée, on appuie de nouveau sur M, appui court cette fois-ci, ce qui termine l’enregistrement de la suite de touches. Enfin, on appuie sur une des six touches G, ce qui a pour effet d’assigner la saisie à cette touche.
En résumé :
- Appui long sur M
- Suite de touches du clavier
- Appui court sur M
- Appui sur une des six touches allant de G1 à G6
Explications
- Appui long sur M (début d’enregistrement, clignotement lent)
- Suite de touches du clavier (enregistrement de la suite de touches)
- Appui court sur M (fin de l’enregistrement, clignotement rapide)
- Appui sur une des six touches allant de G1 à G6 (assignation de la saisie à la touche G choisie, fin du clignotement)
En principe, cette possibilité de concevoir des macros concerne surtout les jeux vidéo, le clavier “Corsair K55” étant de toute façon un clavier dédié aux jeux vidéo, dans la série “gamer” (joueur en anglais). Mais on peut l’utiliser pour toute série de touches (une cinquantaine au maximum) que vous souhaiteriez mémoriser ainsi. Par exemple, si vos courriers commencent souvent par “Cher Monsieur,” suivi de deux retours ligne (touche Entrée, saut de ligne), vous pouvez assigner à une touche G cette suite de touches particulière.
De même, certains caractères spéciaux sont créés par une suite de touches. Par exemple, le tiret cadratin (— tiret long de dialogue ou tiret d’incise) s’obtient par la suite “ALT-0151”, la touche ALT, à gauche de la barre d’espace, restant enfoncée pendant la saisie des chiffres. Ou encore les guillemets anglais ouverts et fermés (“”) données par ALT-0147 et ALT-0148. Et bien d’autres.
Dans ces conditions, le curseur se trouvant positionné dans un fichier d’un traitement de texte, l’appui d’une touche G préalablement programmée comme montré précédemment réalisera la saisie correspondant à la touche appuyée.
Pour effacer le contenu d’une touche G, il suffit d’un appui long sur M puis d’un appui court, ce qui a pour effet de créer une zone vide, qu’on assigne ensuite à la touche G voulue.
Pour assigner à une touche G une autre suite ou pour corriger une erreur, on refait la même opération d’enregistrement puis d’assignation, ce qui aura pour effet de remplacer l’ancienne suite de touches par la nouvelle.
Donc, ce clavier, bien que dédié plus particulièrement aux jeux vidéo, peut tout à fait s’utiliser en bureautique classique, au même titre d’ailleurs qu’un PC de type “gamer”, en vertu du proverbe “qui peut le plus peut le moins”.
Pour accéder à d’autres paramètres de ce clavier K55, il faut utiliser le logiciel iCUE de Corsair qu’on trouve facilement en téléchargement. Une Intelligence Artificielle quelconque vous renseignera aisément sur ce logiciel.